Je suis intervenue le 6 octobre dernier dans le stage ENSSIB de formation continue « Les évolutions des catalogues », pour parler de mon sujet favori… vous l’aurez deviné… non, pas la bière… non, pas non plus la cuisine indienne… le crowdsourcing ! (bon, OK, mon 3e sujet favori, alors)
Associer crowdsourcing et catalogues n’est pas si évident. En effet, les projets de crowdsourcing s’appliquent généralement sur des collections numérisées (il est plus simple de participer à la description d’un document quand on l’a sous les yeux). Mais les métadonnées sociales répondent à de nouveaux besoins de recherche des usagers (indexation en langage naturel, recherche plein texte, granularité de description plus fine) et permettent d’offrir de nouveaux services dont il est tout à fait pertinent de faire bénéficier le catalogue de la bibliothèque, celui-ci restant au cœur du signalement des collections.
Métadonnées produites par les usagers et métadonnées issues du travail de catalogage des professionnels de bibliothèques ne sont pas concurrentes, mais complémentaires pour répondre à l’ensemble des besoins, et le catalogue doit être par essence le lieu de leur rencontre. Mais cela ouvre de nombreuses questions. Comment assurer la qualité de ces métadonnées sociales pour qu’elles améliorent réellement la recherche et l’accès aux document ? Comment assurer la coexistence dans les catalogues de métadonnées d’origines différentes (produites par les bibliothécaires et par les usagers, mais aussi récupérées des éditeurs, dérivées d’autres bibliothèques, tirées via les liens du web de données, etc.) ? Comment intégrer le crowdsourcing dans les processus de production de métadonnées (et plus seulement dans des projets expérimentaux extérieurs au catalogue) ?
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Merci pour cet excellent article, très belle présentation…