
BnF, Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6928023w
Une fois n’est pas coutume (mais après tout, c’est mon blog, je raconte ce que je veux, et toc), un message perso à une amie voyageuse : bon voyage, et belle aventure…!
BnF, Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6928023w
Une fois n’est pas coutume (mais après tout, c’est mon blog, je raconte ce que je veux, et toc), un message perso à une amie voyageuse : bon voyage, et belle aventure…!
Un thème de blog c’est comme une jolie robe, on peut en changer à volonté, par pur plaisir…
Source : BnF, Gallica http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9003497x
… je me taperais sur les doigts, mais bon, ne vous inquiétez pas, ce c’est pas vraiment ça l’objet de ce billet, je ne fais ni dans le gore ni dans le SM.
Non, en fait voilà de quoi il s’agit. Kate Theimer interroge la communauté archivistique, sur son blog incontournable ArchivesNext : « What tools are essential for you? » , quels outils Web 2.0 nous sont indispensables dans notre pratique professionnelle ?
Certes je ne suis plus tout à fait archiviste, mais il en faudrait plus pour m’empêcher de répondre…
Vaste question, donc, à laquelle je ne me sentais pas de répondre ni en commentaire dudit blog ni sur Twitter, j’ai besoin de place pour m’exprimer (et l’avantage de le faire en ligne, c’est que je n’ai personne en face de moi pour répondre l’air sarcastique « oui, on avait remarqué »…).
Alors, au centre de tout il y a Twitter. Mon premier pied dans le Web participatif professionnel, mon ami, mon mentor, mon professeur, celui qui m’a tout appris.
Celui par lequel j’ai découvert tous les autres outils, par lequel je me suis formée aux usages et technos du Web participatif, par lequel je me tiens au courant des nouveautés professionnelles.
Celui qui m’a fait rencontrer (ou créer) la plus grande partie de mon réseau professionnel actuel, qui me permet d’échanger avec archivistes, bibliothécaires, médiateurs, informaticiens, wikimédiens, généalogistes, j’en passe et des meilleurs, des Français, des Anglais, des Américains, des Canadiens et même des Suisses…
Celui qui m’a ouvert les yeux (oui, il y a un monde hors des archives, si, si) et, j’en suis persuadée, les portes des bibliothèques.
Celui qui fait le lien entre ma vie professionnelle et para-professionnelle IRL et virtuelle, qui remplit mon agenda de twittconcours ou de twittapéros.
Celui qui m’a permis de découvrir le gâteau au chocolat de Une heure de peine.
Bref, ma drogue quotidienne, mon outil privilégié de veille, de partage de veille, d’échanges, de travail collaboratif, d’autoformation, de réseautage…
Mais je ne m’arrête bien entendu pas à Twitter, ce serait trop simple. J’utilise aussi:
Bon, ça fait beaucoup d’outils différents et complémentaires, tout ça… Tous me sont utiles, certains me sont même indispensables. Mais on ne construit pas une maison avec seulement un marteau, sinon on se tape juste sur les doigts et on ne construit pas grand-chose, c’est pour ça qu’il faut toute une boîte à outils…
Il y a des jours comme ça, où je n'aimerais pas être un lièvre... CC BY-NC-ND Brian Scott, 2008, source : Flickr.
En cette fin d’année mouvementée (des cartons, encore des cartons, toujours des cartons, vous me direz que ce n’est pas très original pour une archiviste, mais là ce sont mes-cartons-à-moi-avec-mes-choses-dedans), je ne trouve pas beaucoup de temps pour rédiger les billets (forcément passionnants, n’est-ce pas ?) que j’ai en préparation, depuis très longtemps pour certains. Il va décidément falloir que je pose des congés si je veux mettre à jour mon blog…!
Mais je ne pouvais supporter de vous abandonner dans ce froid polaire sans un peu de réconfort. J’avais songé à une tournée générale de vodka kirghize ou de koumis, mais j’ai craint de décimer la communauté archivistique, alors je me rabats sur une méthode moins violente : la Bonne Tranche de Franche Rigolade (formule brevetée).
Je vous laisse donc découvrir LA révolution technologique de l’année, j’ai nommé le BOOK (merci pour l’info à JF, aka Œil-de lynx, à qui rien n’échappe sur la Toile).
Petite parenthèse étymologique (on en apprend des choses en rédigeant un blog, pfff, c’est à peine croyable). Savez-vous que les « yeux de lynx » n’ont absolument rien à voir avec l’animal – fort sympathique au demeurant, qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas, je ne voudrais pas avoir l’Association de défense des lynx sur le dos… je ne plaisante pas, elle existe vraiment. Donc, l’expression « avoir des yeux de lynx » fait plutôt référence au personnage mythologique Lyncée, l’un des Argonautes, qui avait le pouvoir de voir à travers les murailles. Notre pauvre lynx ne fait manifestement pas le poids.
Bref, fin de la parenthèse, donc je vous laisse avec le BOOK…
… Vous avez encore froid ? Oui ? Bon, il ne reste plus que le koumis, alors, tant pis pour vous, vous l’aurez voulu…
Et même dans les couloirs de la High Court de Chennai (au demeurant un bâtiment magnifique et impressionnant), mon sang d’archiviste ne fit qu’un tour en tombant sur ça :
On fait de drôles de rencontres dans les couloirs de la High Court de Chennai... Crédits photo : LB, 2010, tous droits réservés.
Mais sans aller si loin, j’ai souvenir de tribunaux français qui ne font guère plus de cas de leurs archives… Serait-ce une composante universelle ? J’en ai froid dans le dos.
Durant les deux prochaines semaines, je ne vais plus bloguer masala mais manger masala. Eh oui. Je vous donne donc rendez-vous fin octobre pour de nouvelles aventures. En attendant, je supprime les commentaires sur ce blog, nous reprendrons dans quelques temps nos échanges passionnants.
A bientôt ! (et bon appétit quand même)
Carte des côtes de Malabar et de Coromandel / par G. Delisle. Je vous raconterai si c'est toujours tout pareil...
Allez, voilà, je me lance.
Le micro-blogging ne me suffit plus, je plonge dans le monde merveilleux du blog. Et youpi.
Il y a maintenant quelques mois que l’idée de créer mon propre blog me trotte dans la tête. Twitter est – et restera sans doute – mon outil privilégié pour la veille, le partage et les échanges avec toute une communauté passionnée et accueillante de gazouilleurs. Mais j’éprouve parfois l’envie d’aller plus loin, d’approfondir certains sujets, de poursuivre le dialogue sur d’autres, bref d’explorer les grands espaces.
Alors voilà mon blog, un blog résolument masala, avec des morceaux d’archives dedans, mais pas seulement. Si vous êtes dévorés par la curiosité (« Mais enfin, c’est quoi le masala ? », « Sapristi, de quoi va-t-elle bien pouvoir nous entretenir à longueur de pages ? », « Le schmilblick est-il vert ? », « Quand est-ce qu’on mange ? »), n’hésitez pas à consulter la page « Un blog masala » même si je ne garantis pas que vous y trouverez la réponse à l’ensemble de ces questions…
Le voyage commence.